L’Ecole des Sciences de l’Information (ESI) organise en partenariat avec L’UNESCO et La Fédération Arabe des Bibliothèques et de l’Information la première édition de la “Conférence Internationale sur l’Ingénierie Culturelle et le Développement du Patrimoine“, sous le thème: “Industries Culturelles et Créatives en Afrique et dans le Monde Arabe“, Rabat, le 4 et 5 décembre 2024.
Appel à communication
La première édition de la Conférence internationale sur l’ingénierie culturelle et développement du patrimoine a pour objectif principal d’approcher les industries culturelles et créatives dans les contextes africain et arabe ainsi que leur évolution à l’aune du postmodernisme, ère axée sur le savoir, l’immatériel et le numérique. Si le cœur des ICC demeure les œuvres, les expressions artistiques, le patrimoine culturel et les savoir-faire traditionnels, les modèles de production et de reproduction de l’art et de la culture n’ont pas cessé de se réinventer, comme d’ailleurs ceux de la création. Aussi, dans une perspective interdisciplinaire, les axes de cette première édition de la conférence interrogent principalement la complexité des ICC en Afrique et dans le monde arabe, leurs spécificités et les problématiques que leur développement engendre.
Les filières des ICC se sont diversifiées ainsi que leurs structures, introduisant de ce fait de nouveaux acteurs dans le champ de la culture et de l’art et suscitant de nouveaux enjeux de société. Entre un musée public, une galerie privée, une société de production et une plateforme numérique se joue par ailleurs l’équation difficile de la culture comme bien commun et son industrialisation et marchandisation. Aussi il serait intéressant de rappeler ici que la théorie de l’Industrie culturelle formulée dans la première moitié du siècle dernier et dont la dénomination est adoptée aujourd’hui dans le monde (Industries culturelles, Industries culturelles et créatives), avait une visée critique vis-à-vis de la culture de masse et son aspect industriel.
Les acteurs des ICC aujourd’hui sont innombrables : d’abord ceux qui opèrent dans les secteurs de la création, la production, la diffusion/distribution et la commercialisation des biens, services, et activités à dimension culturelle, artistique et patrimoniale ; ensuite les acteurs de régulation : institutions publiques, associations nationales et internationales, organisation non gouvernementales, fédérations, dont la mission est de réguler ce secteur d’activité, d’accompagner son développement et de se pencher sur les défis et les problématiques qu’il suscite. Aussi avec la professionnalisation des ICC, les acteurs de la formation et de la recherche constituent aujourd’hui un acteur clé de la construction et du développement de ses filières.
Comment la culture et l’art en Afrique et dans le monde arabe prennent-ils place dans cet écosystème complexe ? Plusieurs affluents irriguent la culture, le patrimoine et l’art africains et arabes. Terre des civilisations écrites et orales et de la diversité : de l’Afrique de l’Est, à l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique du Nord, à l’Afrique Centrale et à l’Afrique Australe, se dressent l’Histoire et les héritages culturels des anciens royaumes et tribus de l’est comme ceux de l’ouest, des civilisations de l’Afrique du nord, de l’histoire des temps moderne et de la colonisation.
Ainsi, l’Histoire, les cultures et les arts des terres de l’Afrique et du monde arabe constitueraient aujourd’hui un vivier de l’économie créative, de l’innovation et du développement social inclusif. D’ores et déjà, aux problématiques qui traversent les ICC en général, d’autres seraient spécifiquement africaines et arabes liées à des projets et initiatives innovants et durables. En l’occurrence des aspects relevant de la réalité des ICC aujourd’hui : la croissance économique et le virtuel, la création de l’emploi et le développement des territoires fragiles, la spécificité de l’entreprenariat culturel, la place qu’occupe les ICC sur les marchés nationaux et sur le marché international. Aussi sont à l’ordre du jour les questions relevant de la diversité en Afrique et dans le monde arabe, et de la responsabilité sociétale et culturelle.
Axes de la conférence
Axe 1. Industries culturelles et créatives : développement et inclusion socio-économique en Afrique et dans le monde arabe
1. Industries culturelles et créatives et économie inclusive.
2. Etat de la consommation culturelle et des transactions de biens et services culturels.
3. Les contributions de l’innovation artistique et culturelle à la réhabilitation des zones urbaines et rurales.
4. Les industries culturelles et créatives et la promotion des cadres de développement durable.
Axe 2. Politiques culturelles et gestion des industries culturelles en Afrique et dans le monde arabe
1. Le rôle des politiques culturelles dans le processus de développement des activités des organisations culturelles.
2. Les cadres juridiques et financiers pour le développement des industries culturelles.
3. Les droits de propriété littéraire, artistique et intellectuelle et la valorisation des contenus culturels africains et arabes.
4. Le rôle des bibliothèques et des institutions d’information dans le renforcement de l’innovation et des industries culturelles et créatives.
5. La professionnalisation et la recherche scientifique.
6. Les politiques culturelles et le numérique.
Axe 3. L’entrepreneuriat culturel et créatif en Afrique et dans le monde arabe
1. Entrepreneuriat culturel et contextes socio-économiques.
2. Nouvelles formes de structuration des organisations culturelles.
3. Financement de projets culturels.
4. Dynamique entrepreneuriale dans les secteurs d’activités culturelles : Arts vivants, patrimoine, musées, musique, arts visuels, théâtre, cinéma et édition…
5. Optimisation du retour sur investissement au profit des bibliothèques et les institutions du patrimoine.
Axe 4. Patrimoines en Afrique et dans le monde arabe, enjeux et perspectives de développement
1. Documentation et interprétation des patrimoines culturels.
2. Archive et Musée.
3. Patrimoines culturels et numérique.
4. La restitution des patrimoines.
Partenaires
Calendrier
10 juin 2024: date limite de réception des propositions de communication.
01 juillet 2024: réponse du comité scientifique.
02 octobre 2024: réception des textes définitifs.
29 octobre 2024: réponse du comité scientifique.
Modalités de soumission du résumé
Les contributeurs sont invités à envoyer un résumé de 500 mots dans l’une des langues du colloque présentant la problématique, l’objet de recherche, la méthodologie mobilisée ainsi que 5 mots clés à l’adresse suivante: cicdp2024@esi.ac.ma.
Modalités de soumission de la communication
La première page comprend nom, statut et rattachement institutionnel de l’auteur-e (s) et coordonnées ; la deuxième page le titre de la communication, la proposition de communication et 5 mots clés.
Le texte de la communication doit comprendre entre 3000 et 5000 mots, Times New Roman taille 14 pour Les titres et Times New Roman taille 12 pour le texte. Les références bibliographiques doivent être rédigées selon la norme APA.
Les communications acceptées seront publiées dans les actes de la conférence.
Langues de la conférence
L’arabe, le français, l’anglais
Modes de participation et prise en charge
La conférence est en mode hybride.
Les intervenants qui optent pour la participation en présentiel doivent supporter les frais de transport et d’hébergement. Ils sont toutefois exonérés des frais de participation à la conférence.
Coordination générale
– Hassan EL OUAZZANI
Coordination scientifique
– Abdelmjid LAFRAM
– Hassan EL OUAZZANI
– Hayat ZEROUALI
– Rachid GOUARTI
– Nezha HACHAD
Comité d’organisation
– Adil CHOURAK
– Chahinaz FRID
– Nora CHERRAT
– Nora SAAD
– Smahane JBILOU
– Soukaina TAHIRI
Contact et information pratique
Lieu: Ecole des Sciences de l’Information. Avenue Allal El Fassi. Cité Al Irfane, Rabat-instituts. Rabat, Maroc.
Localisation: X4JM+RV Rabat
Phone: +212(0)537.774.904
Fax: +212(0)537.770.232
Web: http://www.esi.ac.ma/
eMail: cicdp2024@esi.ac.ma
Conférenciers
Dr Nabhan bin Harith Al Harasi
“Opportunités d’investissement dans le secteur culturel au monde arabe“
Pr Eugène Ébodé
“Diplomatie culturelle et industries culturelles : le temps de l’Afrique“
Comité scientifique
Abdelfettah Benchenna, Professeur Chercheur, Université Paris 13, France.
Abdellah Alaoui, Professeur chercheur, Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine (INSAP), Rabat, Maroc.
Abdellah KARROUM, Chercheur, Directeur artistique et critique d’art, Royaume-Uni.
Abdelmjid LAFRAM, Professeur Chercheur à l’Ecole des Sciences de l’Information, Maroc.
Abdelouahed BEN-NCER, Professeur chercheur à l’Institut National d’Archéologie et du Patrimoine, Rabat, Maroc.
Abderrahmane TENKOUL, Chercheur et Doyen de la faculté des Sciences Humaines et Sociales, Université euro-méditerranéenne, Fès, Maroc.
Ahmed AYDOUN, Chercheur, professeur visiteur à l’Ecole des Sciences de l’Information, Rabat, Maroc.
Ahmed Chaouki BINEBINE, Directeur de la Bibliothèque al-Hassania, Rabat, Maroc.
Ahmed Salih Tahiri, Professeur chercheur, Institut national des sciences de l’archéologie et du Patrimoine, Rabat, Maroc.
Ahmed SKOUNTI, Professeur Chercheur, Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine, Rabat, Maroc.
Alain BIDJECK, Fondateur de la plateforme Movement for creative Africa MOCA et Expert des musiques et des industries culturelles de la diaspora et en Afrique, Cameroun.
Ali EL AMRI, Écrivain et Directeur de rédaction du magazine « All Nasher Ousboua », Sharjah, Émirats arabes unis.
Ateba Ossende Fernand GHISLAIN, Chercheur en Industries culturelles et créatives, Cameroun.
Bouchra El Idrissi, professeure chercheure, École des sciences de l’information, Rabat, Maroc.
Driss GUERRAOUI, Chercheur, Président de l’Université Ouverte de Dakhla, Dakhla, Maroc.
Driss KSIKES, Chercheur, directeur du Centre de recherche Economia, Institut des Hautes Etudes de Management, Maroc.
El Mostafa FAYAD, Professeur Chercheur à l’Ecole des Sciences de l’Information, Maroc.
Fatima AIT MHAND, Chercheure en patrimoine, Maroc.
Fatima Zahra Salih, Professeure chercheure, Université Mohamed V, Rabat, Maroc.
Fawzi Abdulrazak, chercheur dans le secteur du livre, États-Unis.
Hassan Awwad AL-SURAIHI, Professeur chercheur, Département des bibliothèques et de l’information à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Roi Abdulaziz, Djeddah, Le royaume d’Arabie Saoudite.
Hassan El Geretly, Chercheur en industries culturelles et créatives et en patrimoine immatériel, Directeur Fondateur de Warcha Troupe, Egypte.
Hayat ZEROUALI, Professeure Chercheure et membre d’ICOMOS, Ecole des Sciences de l’Information, Rabat, Maroc.
Houssain MOUJAHID, Chercheur, Secrétaire Général de l’Institut Royal de la Culture Amazighe, Maroc.
Ibrahim ASSEBAN, Professeur Chercheur à l’Ecole des Sciences de l’Information à Rabat, Maroc.
Ihab BSISSOU, Chercheure et vice-président de l’université Dar Al-Kalima, Ancien ministre de la Culture, Palestine.
Imane Hilal, Professeure chercheure, Ecole des Sciences de l’Information, Rabat, Maroc.
Issam El YOUSFI, Professeur chercheur à l’Institut Supérieur d’Art Dramatique et d’Animation Culturelle, Rabat, Maroc.
Jamaa Baida, Chercheur, Directeur des Archives du Maroc.
Jamal BOUTAYEB, Professeur Chercheur, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès, Maroc.
Jean-Philippe ACCART, Chercheur et responsable de la Bibliothèque du Campus de Sciences Po Reims, France.
José Miguel PUERTA, Orientaliste, Professeur d’histoire de l’art, Université de Grenade, Espagne.
Khaled AZAB, Chercheur en patrimoine, Bibliothèque d’Alexandrie, Egypte.
Khalid Aich, Archives du Maroc.
Khalid El Harrouni, Chaire UNESCO Education et Recherche en Urbanisme et Architecture Bioclimatiques Durable, Directeur Adjoint chargé de la Recherche, Ecole nationale d’Architecture, Rabat, Maroc.
Luc Bertrand ONDOBO, Chercheur, Département des Arts et Archéologie, Université de Yaoundé, Cameroun.
Mina El Mghari, Chercheure, l’institut universitaire des études africaines euro-méditerranéennes, et ibéro-américaines, Université Mohamed V, Maroc.
Mohamed Amine SBIHI, Professeur Chercheur, ancien ministre de la Culture, Maroc.
Mohamed BEN DAHHAN, Professeur Chercheur, Université Mohamed V, Rabat, Maroc.
Mohamed Kbiri Alaoui, Chercheur, institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine, Rabat, Maroc.
Moulay Driss JAÏDI, Professeur Chercheur, Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel et du Cinéma, Rabat, Maroc.
Mouna El Gaied, Professeure chercheure, Université de Lorraine, France.
Moustapha Mbengue, Professeur Chercheur – Directeur, Ecole de Bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes (EBAD) – Université Cheikh Anta Diop, Dakar, Sénégal.
Nogo Marie DESIREE, Chercheure, Département des Études en Éducation et des Humanités du Centre National d’Éducation, Cameroun.
Nouzha Boudouhou, Professeure Chercheure, Université Mohamed Premier, Oujda, Maroc.
Nozha IBNLKHAYAT, Professeure Chercheure, Ecole des Sciences de l’Information, Rabat, Maroc.
Nozha SMATI, Professeure Chercheure, Université de Lille, France.
Ramadan Ahmed Abdel Nabi Amer, Professeur à la Faculté de littérature, Université Beni Suef, Égypte.
Ramzi Turki, Professeur Chercheur, Université de Ffax, Tunisie.
Samir Kafas, Professeur chercheur, faculté des lettres et des sciences humaines, Université Sultan Moulay Slimane, Beni Melal, Maroc.
Sylvestre Kouakou, Professeur Chercheur, Ecole de Bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes (EBAD) – Université Cheikh Anta Diop, Dakar, Sénégal.
Wahid GDOURA, Professeur Chercheur à l’Institut Supérieur de Documentation, Université de la Manouba, Tunisie.
Yacouba KONATE, Professeur de Philosophie à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, Côte d’Ivoire.
Yahya El YAHYAOUI, Chercheur et conférencier dans plusieurs universités et Ecoles supérieures, Maroc.
Youssoufa Halidou HAROUNA, Chercheur, Centre Indépendant de Recherche en Cinéma et Audiovisuel, Université de Niamey, Niger.
Zoubir Chattou, Professeur Chercheur, Ecole Nationale d’agriculture, Meknès, Maroc.